Publié dans Editorial

Vivement ! 

Publié le mercredi, 28 décembre 2022

Enfin, l'année 2022 tire à sa fin. Tout Malagasy lambda a hâte de passer l'autre. Vivement, la nouvelle année 2023 ! Chacun espère ou aspire à un nouvel an mieux. Un nouvel an riche en engagements pour un avenir prometteur.

2022 a été l'année de difficultés voire de tous les dangers. Disons que le pays frôlait le pire. Dès le début de l'année, en février, de nombreuses intempéries ont touché la Grande île. Le 5 février, le cyclone Batsirai frappait Manakara. Un des cyclones le plus important en force de nuisance depuis au moins 25 ans. Puis le 15 février, la tempête tropicale Dumako touchait Sainte-Marie. Ensuite, le cyclone Emnatie touchait pour la seconde fois la ville de Manakara dans la nuit du 22 au 23 février. Après, la tempête tropicale Gombe atteignit Masoala du 7 au 8 mars. Et à l'époque des faits, le pays attendit encore un autre cyclone tropical dénommé Jasmine.

En somme, le bilan est lourd. La saison cyclonique 2021-2022 restera dans les annales des années les plus meurtrières. En un mois et demi, on déplorait plus de 200 morts et ce sans compter les dégâts matériels trop importants. De graves inondations détruisirent des maisons d'habitation et des cultures. Des infrastructures administratives, scolaires et sanitaires ont durement subi des dégâts énormes.

En parallèle, la pandémie de Covid-19 sévit. Depuis deux ans, le pays vit au rythme de la pandémie du coronavirus. Bien que les impacts nocifs soient de moins en moins virulents, les responsables étatiques en collaboration avec les organismes onusiens tels l'UNICEF et surtout l'OMS veillent au grain à l'évolution de la maladie.

L'année 2022 fut aussi l'année de l'éclatement de la guerre en Ukraine. En mars, l'armée russe envahit le territoire ukrainien. La guerre perdure jusqu'à cette fin d'année. Madagasikara subit de plein fouet les conséquences destructives de cette guerre … indélicate.

Les bourdes de la JIRAMA viennent à compliquer lourdement le quotidien du peuple. L'année 2022 a été celle d'une période au cours de laquelle délestages et coupures ont été les plus intenables. Dès le début jusqu'à cette fin d'année, la Compagnie nationale fait subir une galère qui dépasse l'entendement. On en a vu de toutes les couleurs des déboires des dirigeants de la JIRAMA.

Compte tenu de ces aléas naturels, de ces difficultés quotidiennes et des retombées des conflits imprévisibles, Madagasikara patauge dans une situation critique. Une conjoncture difficile sinon une brèche à laquelle les cadors de l'Opposition en mal de crédibilité et d'assise populaire en profitent pour se livrer à des actes de déstabilisation. Jusque-là, leurs mouvements trouvent mal d'impact auprès de la population dont la force de résilience dans la dignité mérite le respect.

Dire que tout sonne faux, c'est méprendre des efforts déployés au niveau des tenants du régime. En effet, de grands travaux démarrent entre autres l'autoroute Tanà-Toamasina. D'autres en bonne voie  comme le Projet Miami dont la réception technique se fera ce samedi 31. A Manakara, le grand pont a été réhabilité, etc.  

Vivement, on attend le « Discours de fin d'année » du Chef de l'Etat. Idem, toute ouïe pour l'autre, celui du « Discours de vœux du Nouvel An » où le Président Rajoelina tracera certainement les perspectives pour la nouvelle année et celles à venir. 

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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